Glossaire
en français l’informatique en nuage (ou encore l’infonuagique au Canada), correspond à l’accès à des services informatiques (serveurs, stockage, mise en réseau, logiciels) via Internet (le « cloud » ou « nuage ») à partir d’un fournisseur. Les principaux services proposés en cloud computing sont le SaaS (Software as a Service), le PaaS (Platform as a Service) et le IaaS (Infrastructure as a Service) ou le MBaaS (Mobile Backend as a Service). On distingue généralement trois types de cloud : le cloud public — accessible par Internet —, le cloud d’entreprise ou privé — accessible uniquement sur un réseau privé —, le cloud intermédiaire ou hybride — qui est un mix entre le cloud public et le cloud privé. Le cloud computing permet aux entreprises de minimiser les coûts d’infrastructure informatique[réf. nécessaire] et de bénéficier d’une adaptation des ressources en fonction des fluctuations de l’usage, avec cependant une augmentation notable des coûts d’exploitation du réseau.
Une attaque par déni de service (abr. DoS attack pour Denial of Service attack en anglais) est une attaque informatique ayant pour but de rendre indisponible un service, d’empêcher les utilisateurs légitimes d’un service de l’utiliser. À l’heure actuelle la grande majorité de ces attaques se font à partir de plusieurs sources, on parle alors d’attaque par déni de service distribuée (abr. DDoS attack pour Distributed Denial of Service attack). Il peut s’agir de :
l’inondation d’un réseau afin d’empêcher son fonctionnement ;
la perturbation des connexions entre deux machines, empêchant l’accès à un service particulier ;
l’obstruction d’accès à un service pour une personne en particulier ;
également le fait d’envoyer des milliards d’octets à une box internet.
Généralement abrégé DNS, qu’on peut traduire en « système de noms de domaine », est le service informatique distribué utilisé pour traduire les noms de domaine Internet en adresse IP ou autres enregistrements. En fournissant dès les premières années d’Internet, autour de 1985, un service distribué de résolution de noms, le DNS a été un composant essentiel du développement du réseau. Un nom de domaine (NDD en notation abrégée française ou DN pour Domain Name en anglais) est, dans le système de noms de domaine DNS, un identifiant de domaine internet. Un domaine est un ensemble d’ordinateurs reliés à Internet et possédant une caractéristique commune. Par exemple, un domaine tel que .fr est l’ensemble des ordinateurs hébergeant des activités pour des personnes ou des organisations qui se sont enregistrées auprès de l’Association française pour le nommage Internet en coopération (AFNIC) qui est le registre responsable du domaine de premier niveau .fr ; en général, ces personnes ou ces entreprises ont une certaine relation (qui peut être ténue dans certains cas) avec la France ; le domaine paris.fr est l’ensemble des ordinateurs hébergeant des activités pour la ville de Paris. Un nom de domaine est un « masque » sur une adresse IP. Le but d’un nom de domaine est de retenir et communiquer facilement l’adresse d’un ensemble de serveurs (site web, courrier électronique, FTP). Par exemple, wikipedia.org est plus simple à mémoriser que 208.80.154.224 ou 91.198.174.1921.
Content Management System ou système de gestion de contenu regroupe une catégorie de logiciels qui permettent de concevoir, gérer et mettre à jour des sites Web ou des application mobile de manière dynamique.
Le protocole cryptographique le plus largement utilisé pour assurer la sécurité des communications sur Internet avant d’être précédé par le TLS (Transport Layer Security) en 1999. Malgré la dépréciation du protocole SSL et l’adoption du TLS pour le remplacer, le terme ‘SSL’ est encore largement utilisé pour faire référence à ce type de technologie. Le SSL créé un canal sécurisé entre deux machines ou appareils communiquant sur Internet ou un réseau interne. Son usage le plus courant est la sécurisation de la communication entre un navigateur web et un serveur web. L’adresse URL passe alors de HTTP a HTTPS, le ‘S’ signifiant ‘sécurisé’
Une adresse IP (Internet Protocol) est un numéro d’identification unique attribué de façon permanente ou provisoire à chaque périphérique faisant partie d’un même réseau informatique utilisant l’Internet Protocol. L’adresse IP est à l’origine du système d’acheminement (le routage) des paquets de données sur Internet.
Il existe deux grandes versions d’adresses IP : la version 4 (IPv4) codée sur 32 bits, et la version 6 (IPv6) codée sur 128 bits. La version 4 est actuellement la plus utilisée : elle est généralement représentée en notation décimale avec quatre nombres compris entre 0 et 255, séparés par des points, ce qui donne par exemple « 181.174.87.53 ».
Web Content Accessibility Guidelines, appelé aussi le World Wide Web Consortium (W3C), norme de Règles pour l’accessibilité des contenus Web (WCAG) 2.0 présentent un large éventail de recommandations pour rendre les contenus Web plus accessibles. Suivre ces règles rendra les contenus accessibles à une plus grande variété de personnes en situation de handicap, incluant les personnes aveugles et malvoyantes, les personnes sourdes et malentendantes, les personnes ayant des troubles d’apprentissage, des limitations cognitives, des limitations motrices, des limitations de la parole, de la photosensibilité et les personnes ayant une combinaison de ces limitations fonctionnelles. Suivre ces règles rendra aussi les contenus Web souvent plus faciles d’utilisation aux utilisateurs en général.
Un serveur privé virtuel (Virtual Private Server) ou Virtual Dedicated Server (VDS) est un équipement offrant concrètement les mêmes possibilités qu’un serveur dédié. Toutefois, l’ordinateur où se trouve le serveur regroupe de multiples serveurs virtuels. Chaque VPS installé sur l’ordinateur fonctionne avec son propre OS et fait tourner un logiciel d’hébergement pour un utilisateur spécifique. Les fournisseurs de Virtual Private Servers utilisent des logiciels de virtualisation, aussi appelés hyperviseurs. Ils permettent d’offrir aux utilisateurs un accès à un serveur émulé reposant sur les ressources d’un serveur physique. Ce serveur émulé est appelé machine virtuelle (VM). Chaque machine virtuelle dispose d’un système d’exploitation à part entière, profite d’un accès à une partie de la puissance de calcul, de la mémoire vive et du stockage du serveur physique sur lequel elle se trouve.